MARTIN D-28 1957

20.800,00

En stock

- +

Informations complémentaires

Fabrication

Date

État

Diapason

Sillet de tête

Table

Fond et eclisses

Etui

Magnifique Martin D-28 de 1957, en bel état de conservation et parfait état de jeu.

Il existe peu de modèles produits par Martin plus iconiques que la D-28 – c’est la guitare flat-top par excellence, adoptée par d’innombrables musiciens de country, bluegrass ou folk depuis son introduction au début des années 30 jusqu’à nos jours !

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, il s’agit de la guitare la plus grande et la plus onéreuse que Martin proposait à son catalogue. Les rares modèles D-45 comportant des éléments de finitions en nacre élaborés ayant été abandonnés pendant la guerre sans être relancés par la suite, l’offre en guitares flat-top s’est retrouvée de fait dominée par cette Dreadnought en palissandre relativement austère. Malgré la forte concurrence des Jumbos produites par Gibson à la fin des années 40 et dans les années 1950, la D-28 représentait pour la plupart des musiciens professionnels l’alpha et l’omega pour un une guitare flat-top correspondant à tous leurs besoins : excellente jouabilité, puissance sonore sans pareil, parfait équilibre pour tous les styles de jeu – solo ou accompagnement. On comprend alors le succès sans équivoque du modèle et sa présence entre les mains des plus grands – Hank Williams, Clarence White, Tony Rice, Bob Dylan ou Neil Young (sur l’ancienne D-28 de Hank Williams !), pour nommer quelques uns des plus éminents.

Cet exemplaire est l’un des 911 D-28 vendues en 1957 au prix non négligeable de 270 $ (sans étui). Il présente les caractéristiques typiques de l’époque : binding noir et blanc en celluloïd multi-pli sur le pourtour du fond et de la table ; un chevalet belly bridge en ébène à sillet traversant ; une touche en ébène incrustée de repères en nacre ; un pickguard en celluloïd tortoise ; un jeu de mécaniques Kluson. Il présente un magnifique fond en palissandre de Rio à grain droit allié à une table en épicéa à grain serré et régulier – ces deux essences seraient considérées comme du bois de première qualité de nos jours ; le manche en acajou est relativement fin et confortable avec un léger profil en « V ».

Comme toutes les guitares acoustiques d’un certain âge, et bien qu’elle soit superbement conservée, cette D-28 nécessitait un travail conséquent afin de lui restituer l’intégralité de ses qualités d’instrument de musique, ce à quoi nous nous sommes appliqués dans notre atelier. Afin de récupérer une action idéale et un bon appui des cordes sur le sillet de chevalet nous avons effectué un neck reset : décoller le manche pour réajuster son angle par rapport au plan de la table avant de le recoller dans la bonne position. Cette opération particulièrement délicate s’avère essentielle si l’on entend pouvoir jouer d’un instrument de musique ancien avec confort et justesse, sans en modifier les parties composantes qui sont essentiels dans la production du son, tels que le chevalet, le barrage ou la bridge plate. Une fois le neck reset effectué, la guitare est refrettée pour rétablir de façon parfaitement uniforme la base de jeu que sont les frettes ; enfin, un nouveau jeu de sillets en os est fabriqué et ajusté sur l’instrument, permettant d’obtenir une action basse et confortable et une intonation juste. Nous retrouvons ainsi une guitare dotée d’une excellente, jouabilité comme au jour où elle a quitté la ligne de production à Nazareth ! Outre un overspray ancien appliqué sur l’ensemble de l’instrument, cette D-28 sexagénaire demeure parfaitement intègre avec l’ensemble de ses parties principales d’origine – un témoignage de l’Âge d’or de la guitare flat-top américaine.

Vendue dans un étui Martin des années 70.

Certificat CITES pré-Convention pour le palissandre de Rio inclus.

 

Retour vers le haut